Je rencontre parfois des personnes qui ont suivi suivi une formation de lecture rapide, et qui ne s’en servent pas.
Elles en concluent que ce serait pareil avec la PrestoLecture.
Et bien non: la PrestoLecture et la lecture rapide n’ont rien à voir en ce qui concerne la méthodologie.
Plusieurs prestolecteurs ont d’abord suivi des formations de lecture rapide… et finalement trouvé que la prestoLecture était bien plus en phase avec les besoins de leur vie quotidienne.
Cliquez ici pour voir une participante aux championnats de lecture rapide témoigner sur la PrestoLecture.
Cet article a pour but de clarifier les différences principales entre Lecture Rapide et PrestoLecture :
La lecture rapide est un entraînement cérébral.
Il demande de s’entraîner régulièrement.
Idéalement tous les jours.
C’est un travail qui finit par payer.
Cependant tout le monde n’est pas prêt à y consacrer le temps requis pour progresser.
La PrestoLecture est un autre état d’esprit.
En PrestoLecture, on se base au contraire sur un changement de stratégie, d’état d’esprit, de manière de faire.
Pour simplifier, en Prestolecture, on ne cherche pas à faire la même chose, « plus vite », comme en lecture rapide.
On cherche à faire « différemment ».
Par exemple:
Pour prestolire, vous commencez par faire des exercices courts de méditation pour entrer dans un état de concentration profonde.
La détente active fait partie intégrante du processus de PrestoLecture.
… et parce que vous n’êtes pas seulement concentré, mais aussi détendu, serein… vous aurez souvent l’impression d’aller moins vite.
… alors que qu’en réalité, votre cerveau étant câblé sur une fréquence de haute performance, vous êtes en train de gagner un temps considérable.
Lecture rapide et Prestolecture ont pour but de vous amener à la même destination… mais le chemin pour y arriver n’est pas le même:
En lecture rapide, on emprunte en quelques sortes le même chemin qu’en lecture traditionnelle… en courant le plus vite possible pour arriver à destination.
En PrestoLecture, on savoure le paysage, on a les sens grands ouverts, on absorbe tout sur notre passage… mais l’itinéraire est plus court jusqu’à la destination.
Les techniques de lectures rapides qui sont les plus utiles au quotidien sont cependant enseignées en Prestolecture.
Elles ne requièrent pas un entraînement journalier pour arriver à lire jusqu’à dix fois plus vite.
(sauf si vous souhaitez faire cet entraînement quotidien, pour aller encore plus vite ou muscler davantage votre cerveau, bien sûr)
La PrestoLecture sollicite très peu la «dextérité » des yeux :
Je le précise, car pour certaines personnes les entraînements de lecture rapide constituent un calvaire oculaire.
C’était mon cas lorsque j’étais plus jeune : j’avais régulièrement des migraines ophtalmiques, et les entraînements de lecture rapide ne me convenaient pas du tout.
Des enjeux différents
La PrestoLecture ne vous entraînera pas aux championnats de lecture rapide
Je discutais l’autre jour avec Nicolas Liziak (dont je respecte beaucoup le travail), qui co-organise les championnats de France et du monde de lecture rapide.
Il m’invitait à participer aux prochains championnats.
Pour moi, c’est un peu comme proposer à un ceinture noire de karaté de participer à un championnat de boxe…
il n’aura aucune chance, car les enjeux et les règles sont différents :
La PrestoLecture a été créée pour les lectures de non fiction, ouvrages professionnels ou d’étude.
Dont on a besoin de retenir longtemps l’information.
Souvent pour la réutiliser.
Pas pour lire des romans comme on le fait en lecture rapide.
En Prestolecture, on ne teste pas la compréhension juste après la lecture, comme en lectre rapide, mais la rétention d’information à plus long terme.
Comme on utilise l’inconscient dans le processus de PrestoLecture, on aime bien laisser passer une nuit de sommeil entre le début d’un livre et la fin… ça n’est pas indispensable, mais hautement plus efficace.
Sur une compétition de lecture rapide de deux heures, dormir n’est évidemment pas une option 
La lecture rapide constitue un entraînement cérébral, une stimulation qui est top pour notre cerveau qui aime être mis au défi.
La PrestoLecture, c’est plus la lecture de non fiction du quotidien
Le but est de retenir à long-terme.
pas vraiment adaptée à une compétition qui vérifie la mémorisation à très court terme (immédiatement après la lecture)
… et on prestolit pour soi : en fonction de qui on est, de nos préférences d’apprentissage, de nos connaissances préalables sur le sujet.
Deux prestolecteurs ne prestoliront pas un même livre de la même façon, car ils sont tous les deux différents.
Avec la prestolecture, vous ne perdrez pas la vitesse acquise
Parce qu’il s’agit d’un changement de stratégie, vous ne perdrez pas la vitesse acquise avec la PrestoLecture, même si vous cessez de vous entraîner.
J’ai souvent entendu des personnes me dire qu’elles ont progressé en lecture rapide… puis sont revenues à leur vitesse de lecture initiale, parce qu’elles avaient cessé de s’entraîner.
La PrestoLecture demande une capacité d’adaptation, au départ, parce qu’il faut « changer de paradigme » : acquérir un autre état d’esprit, une autre méthodologie.
Une fois acquise, cependant, la stratégie de PrestoLecture est acquise.
Ce qui veut dire que vous ne pouvez pas revenir à votre vitesse de lecture initiale.
(Sauf si vous le choisissez bien sûr : parce que c’est dimanche, que vous êtes sur la plage, que vous lisez un roman à l’eau de rose, et que vous vous fichez pas mal de ce que vous allez mémoriser ou du temps que vous allez y passer )
La PrestoLecture utilise l’inconscient
En PrestoLecture, on utilise l’inconscient pour accélérer notre vitesse de lecture, et mieux mémoriser sur le long terme
Cet article aurait pu commencer par ce point.
… mais j’aime garder le meilleur pour la fin!
La lecture rapide fait intervenir uniquement notre partie mentale consciente dans le processus de lecture.
En PrestoLecture, en utilise beaucoup l’inconscient, qui traite à chaque instant plus de 99% des informations que nous recevons de notre environnement.
La partie consciente de notre cerveau peut gérer seulement une fraction de ces informations.
C’est peut-être pour cela, aussi, que la Prestolecture est perçue par certains comme un super-pouvoir!
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